Wikipédia est une sphère communautaire

S. LEMOINE aka Sebrider poursuit ses analyses au grand dam de l’égorgeur Jean-Jacques GEORGES qui est persuadé qu’il n’y a pas de vérité hors Wikipédia. S. LEMOINE pourra toujours s’exprimer ici, Wikibuster n’est peut-être pas « sphère communautaire », peut-être juste un blog qu’on pourrait dédier à la liberté d’expression ?

 

Il y a naturellement la formation d’une mafia et d’un petit KaGiBi local qui sont en contradiction avec les idéaux. La protection des idéaux est toujours la négation des idéaux.

C’est naturel lors d’une guerre civile classique amenant à des Terreurs de toutes les couleurs. Leurs cadres sociologiques (« locaux ») sont d’apparence paisible, mais le cadre historique (« mondial ») bouillonne dans chaque cas sans exceptions. Cela est vrai même pour la terreur stalinienne contrairement à ce que soutiennent Werth et Ducoulombier. Or, cette purge est aussi la prise de conscience des phénomènes communautaires en contradiction avec la sphère historique en crise. Comme le dit si bien Alexandre Zinoviev :

« Au cours des années 30, le personnel dirigeants du district de Partgrad fut arrêté dans sa totalité par deux fois, et l’appareil régional par trois fois. Tous ce monde fut d’ailleurs coffré à juste titre, pour des délits administratifs et de droit commun, et si les chefs d’accusation prenait une couleur « politique », c’était pour répondre aux goûts du temps. Les victimes elles-même l’acceptaient volontiers, préférant passer pour des ennemis du peuple plutôt que des escrocs, des débauchés, des imbéciles, des incapables, des ivrognes. » (Alexandre Zinoviev, Katastroïka, p35)

Cette négation des idéaux est donc un phénomène naturel ou spontané lorsque la sphère historique est en crise comme les guerres de trente ans, 1789-1815, 1914-1945, 1952-1984 qui ont donné de façon immanente le cromwellisme, le napoléonisme, le stalinisme et le maoïsme.

Mais une fois que la pression historique est redescendue, une clique maintient artificiellement ces formes tout en diminuant la souveraineté populaire acquise précédemment. C’est surtout dans ces périodes de paix que la mafia et le petit KaGiBi local s’institutionnalisent. Et le phénomène devient ainsi volitif. Lors d’une crise sociologique importante (mais crise non historique) ça se travestit en ces seuls grands personnages historiques : C’est Napoléon III, le petit napoléon et Brejnev, le petit Staline.

Les premières sociétés se sont formées selon les lois sociologiques de types communautaires. Les religions, les royaumes se sont forgés ainsi. La démocratie Tocquevillienne s’est construite de la même façon générant ainsi de façon immanente le nazisme lors de la crise historique du XX.

A la renaissance, une sphère professionnelle s’est forgée en contradiction avec les phénomènes communautaires, mais elle est encore aujourd’hui en lutte pour sortir du ventre de sa mère communautaire et être indépendante.

Les phénomènes communautaires n’existent pas seulement sur wikipédia mais dans toutes communautés réelles ou virtuelles. On en fait tous l’expérience sur toute notre scolarité et dans les emplois administratifs et de services (non productifs).

J’en ai fait l’expérience sur wikipédia où j’ai été banni en 2012, pourtant inscrit depuis 2008.

J’en ai fait aussi l’expérience sur des sites libéraux comme Contrepoint et Enquête&Débat où sur ce dernier mon adresse a été bloquée dans la foulée.

J’en ai fait l’expérience ce jour sur le Forum Unité « Communiste arriéré » ou plutôt Forum pseudo-communiste où j’ai été banni car poussé par le petit KaGiBi local. Ca a duré quelques jours seulement.

Sur les sujets communistes de Wikipédia et les sites libéraux, on m’accuse d’être stalinien.

Sur le FUsC un site de travesti en petit stalinien, on m’accuse d’anticommunisme.

On m’envoie tout autant à l’asile et on me montre comme bête curieuse : soit sur le bêtisier de wikipédia là où Jean-Jacques Georges a voulu poser mes discussions le jour de notre rencontre, soit dans le musée des horreurs du FUsC où ma présentation réside actuellement.

La bêtise a ainsi de belles années devant elle au bonheur de la mafia.

A l’intérieur de ces sphères communautaires, le mouvement du petit KaGiBi local est légion. Les administrateurs oublient naturellement leur cerveau à la maison. Ils suivent ainsi bêtement les signalements où plutôt les délations et calomnies du petit KaGiBi. Cela laisse toute la place à une mafia qui fait ainsi sa propre loi au détriment de la société globale. Cette mafia est par conséquent le fruit des principes fondateurs ou des idéaux.

S. LEMOINE aka Sebrider, ce blog, 19/07/2013